La déontologie du coach de santé
La déontologie : une base essentielle
La déontologie est un élément incontournable du métier de coach de santé. Elle repose sur la notion de respect que nous devons au client, comme à nous même. Elle est donc la base des rapports qui nous lient avec vous tout au long de la prestation de coaching.
La déontologie du métier de coach intègre plusieurs points différents et complémentaires , que
je vais vous détailler.
La formation du coach de santé
Le coach de santé est un professionnel de l’accompagnement.
Il doit, en outre, avoir reçu une formation spécifique reconnue au coaching. Cette formation doit être certifiante et reconnue par l’état , afin de garantir son sérieux.
En « formation continue », il rencontre régulièrement des membres de la profession afin de faire le point sur sa pratique , maintenir à jour et développer ses connaissances.
Il possède également des certifications complémentaires : PNL, ESPERE, etc…
Le coach doit aussi effectuer un travail régulier sur lui même, en mode coaching : on parle alors d’ auto coaching. Le but est de rester « aligné » vis à vis de lui même, afin de pouvoir accompagner efficacement ses clients.
En outre, le coach doit, à tout moment, pouvoir faire appel à un superviseur , afin d’obtenir un regard extérieur face à une difficulté rencontrée lors d’un coaching, quelle qu’elle soit.
Ce superviseur est un coach sénior ou un psychologue choisi, si besoin, pour son expertise dans un domaine particulier.
L’engagement vis à vis du client
Le coach doit contribuer à l’image positive de la profession par ses compétences et par son comportement.
Le coach s’engage à apporter à son client un soutien inconditionnel , dans l’optimisation de ses capacités, de ses ressources, dans le respect de sa demande.
Le coach doit aider son client à fixer des objectifs motivants.
Le coach va ensuite accompagner son client dans la mise en oeuvre des moyens pour atteindre son objectif.
Le coach doit garantir la confidentialité des échanges. Aucun compte rendu écrit ne sera effectué ni remis au client.
Le coach laisse à son client la responsabilité de ses décisions.
Lors d’une convention tripartite , signée en entreprise, entre le commanditaire, le coach et le coaché:
Le coach doit s’assurer en début de coaching que la demande du coaché est en corrélation avec celle du commanditaire.
Pour ce faire, il demande au coaché d’ exprimer clairement le lien que celui ci fait entre sa demande personnelle et celle du commanditaire. Il obtiendra ainsi plus aisément l’adhésion et
l’implication du coaché en cas de coaching « imposé » par la direction.
Si le coach a une obligation de moyens vis à vis de son client, ce dernier porte seul la responsabilité de
l’atteinte du résultat.
Le coach s’assure que son intervention sert l’intérêt du coaché. Il doit donc veiller à agir avec un
haut niveau d’intégrité pendant toute la durée de la prestation. S’il ne possède pas les compétences pour pouvoir aider la personne, le coach doit savoir passer la main et orienter son client vers un autre professionnel.
L’éthique du coach
Le coach adhère à des valeurs nobles. Ces valeurs sont dites « nobles » au regard du métier , c’est à
dire en cohérence avec la profession et la déontologie du coach:
Ouverture et respect de l’altérité
Moralité, transparence et conformité à la loi
Intégrité, désintérêt personnel
Devoir de réserve
Il reconnaît et défend le coaching comme un métier exigeant qui requiert de véritables capacités et compétences.
Il fait reconnaître la profession avec ses actes , se positionnant donc comme un acteur de haut niveau vis à vis du métier.
Il ne met jamais à profit la situation du coaché pour en tirer des bénéfices personnels.
Le coach doit refuser le coaching si la demande du coaché ne rentre pas dans le cadre de la loi , de la morale ou si cette demande peut nuire à l’ intégrité d’une autre personne ou d’une organisation.
Il se tient à un devoir de réserve vis à vis de la profession, tant dans ses propos que dans ses actes : il fait preuve de respect et d’ ouverture à l’égard de la diversité des courants du coaching et refuse qu’une personne ou un groupe puisse se prévaloir de détenir « la vérité » en matière de coaching.
Le contrat de coaching
L’engagement entre le coach et le coaché doit être matérialisé par un contrat écrit, qu’il s’agisse d’un coaching en entreprise ou d’un coaching de vie.
Le contrat de coaching précise les objectifs de la mission. Il rappelle les règles déontologiques et juridiques
Il fixe les règles de fonctionnement , la durée, le tarif,…
À tout moment de la prestation, si le coach constate des divergences avec son coaché qui l’empêchent de fonctionner selon les termes du contrat, ou s’il ne se pense pas en mesure de poursuivre, il doit en parler avec le coaché et/ou mettre un terme au contrat, si nécessaire.
En résumé:
La déontologie est un élément incontournable du métier de coach.
Elle intègre plusieurs impératifs en matière :
De formation et de supervision
D’engagement vis à vis du client
De contractualisation de la prestation
D’ouverture, de transparence et d’intégrité.